continentaux sont venus s’installer en Irlande après la perte de l’indépendance de leurs pays. Mais il vaut mieux penser à l’unité foncière de la mythologie celtique et du panth-éon ou plérôme qui la commande.À noter : Tuireann Biccreo Delbaeth est peut-être l’équivalent insulaire du Taranis ou Toran (en gallois) continental.
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Généalogie des principaux Toutioi Deuas à l’usage de ceux qui s’intéressent aux listes de rois ou d’ancêtres.
Eochu Ollathir était le Dagda de ce peuple, car c’était un dieu-ou-démon bon à tout. Le Dagda, Ogma, Alloth, Brès, étaient les quatre fils d’Elatha, fils de Tuireann Biccreo Delbaeth, fils de Net.
Fils de Iondaoi, fils d’Allaoi, fils de Tat, fils de Tabharn, fils d’Enna, fils de Bethach, fils d’Ibath, fils de Beothach, fils de larbonel le prophète, fils du Nemed, fils d’Agnoman.
La femme de Net s’appelait Nemain (d’où le nom d’Ailech Neit).
Manannan était fils d’Allod, fils d’Elatha, fils de Tuireann Biccreo Delbaeth.
Fiachaid, Ollam, Iondaoi, Brian, Iuchar et Iucharba, étaient fils de Tuireann Biccreo Delbaeth.
La mère de Brian était la Dea Danu. C’est pourquoi on appelait aussi ces trois-là « les trois dieux de la Dé Danann » (d’où également le nom de la célèbre et légendaire montagne dite montagne des trois dieux).
Diancecht avait cinq fils (Cu, Cian, Ceitheann, Octriui, et Miach) et deux filles (Airmed, qui était une femme médecin, Étain qui était poétesse ; Étain eut pour mari Tuireann Biccreo Delbaeth, qui fut le grand-père de Cairpre le poète).
Lug était fils de Cian, fils de Dian Cecht, fils d’Easarg, fils de Net. Fils de Iondaoi, fils d’Allaoi, fils de Tat, fils de Tabharn, fils d’Enna, fils de Bethach, fils d’Ibath, fils de Beothach, fils de Iarbonel le prophète, fils du Nemed, fils d’Agnoman.
Goibniu le forgeron, Credne l’artisan, Diancecht le médecin, Luchtaine le charpentier, Cairbre le poète, étaient fils de Tara, fils de Tuireann Biccreo Delbaeth.
Caicher et Neachtain étaient fils de Namha, fils d’Eochaid Garbh, fils de Duach Dall.
Siodhmall était fils de Cairbre Crom, fils d’Elcmar, fils de Tuireann Biccreo Delbaeth.
Le Dagda avait une fille, la bélisama Brigitte (la très brillante Brigitte) qui était poétesse. C’était la femme de Bres (dont elle eut Ruan).
Le Dagda susmentionné avait aussi trois petits fils : Sethor (Mac Cuil) : l’homme du noisetier. Tethor (Mac Cecht) : l’homme de la charrue ; Cethor (Mac Greine) : l’homme du soleil. La femme de Sethor s’appelait Banba, celle de Tethor, Fodla ; celle de Cethor, Ériu.
Fiachna, fils de Tuireann Biccreo Delbaeth, était leur père. Ernmas, fille d’Etarcam, fils de Nuada, leur mère.
Ernmas avait aussi trois autres filles, Bodb, Macha, et la Morrigu (c’est-à-dire Ana).
Bodb, Macha et Morrigu, étaient leurs trois grandes magiciennes.
Credne, lui, était leur artisan et Flidais était célèbre pour son bétail.
Les quatre filles de Flidais étaient Airgoen, la femme de Cuile (Bé Chuille), Dinann, et la femme de Tith (Bé Thite).
Dinann et la femme de Cuile (Bé chuille) étaient leurs deux princesses. Elles avaient deux bœufs à la robe immaculée, les deux bœufs de Dil, que l’on appelait Féa et Femen. Ils donnèrent leur nom aux premières plaines défrichées grâce à eux (la plaine de Fea et la plaine de Femen).
C’était à elles aussi qu’appartenait le Triath-ri-thorc, le roi des porcs (d’où le nom de Mag Treitherne).
Et Cirb le roi des moutons (d’où le nom de Mag Cirb).
Mathgen fils d’Umor était leur chaman.
Cridenbel, Bruinne ainsi que Casmaol, étaient leurs satiristes. Ce sont eux qui poussèrent les trois premiers cris de vengeance magiques, car c’est parmi les Toutai Deuas que l’on entendit pour la première fois la voix du mal. C’est-à-dire les cris de frayeur dus à la guerre et à l’esclavage, les pleurs et les gémissements dus au malheur, et les lamentations provoquées par la méchanceté ou le pillage.
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Contre-lai (commentaire néo-druidique) Nº 19.
Il s’agit là sans aucun doute d’une interpolation chrétienne. À noter. Une glose ou un commentaire de ce récit, « la Morrigu (c’est-à-dire Ana) », figurant dans le corps même du texte, et ce depuis une date sans doute assez haute, fait de la Morrigu un synonyme d’Ana. Étant donné qu’Ana/Anu est une